Le Maroc abrite un sommet des acteurs non-étatiques engagés contre le réchauffement climatique

Après le succès de la COP22 à Marrakech, le Maroc abrite depuis ce lundi la deuxième édition du sommet «Climate Chance», une rencontre qui réunit depuis lundi à Agadir, des acteurs de la société civile engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’évènement est organisé par l’association Climate Chance, présidée par le sénateur français et membre du parti politique Europe Écologie Les Verts, Ronan Dantec et par la région d’Agadir (Souss-Massa).

Selon les organisateurs, l’édition du Maroc permettra de «mesurer les progrès de l’action, d’approfondir les échanges et de favoriser les échanges d’expériences et des innovations», après la première édition organisée à Nantes (ouest de la France) en 2016.

La présidente édition qui se tient jusqu’au 13 septembre à Agadir dans le sud du Maroc, s’est ouverte en présence des présidents de la COP20, Manuel Pulgar-Vidal, et de la COP22, le Marocain Salaheddine Mezouar et de quelques 2.000 participants de 80 nationalités.

Il s’agira pour les experts de « faire un état des lieux de la mobilisation des acteurs non-étatiques, du progrès de l’action, des difficultés rencontrées mais surtout des axes d’actions existants et des solutions envisageables ».

Le Maroc, qui a opté pour l’énergie « verte », a abrité en novembre dernier à Marrakech la 22e Conférence mondiale sur le climat.

Dans l’accord de Paris, conclu en 2015, la communauté internationale s’est fixé comme objectif de contenir la hausse du thermomètre mondial « bien en dessous 2°C » et de revoir à la hausse les engagements des pays, actuellement insuffisants, pour respecter cette limite.

Les pays développés se sont aussi engagés à aider les pays en développement à limiter les émissions de gaz à effet de serre et pour se protéger des impacts du réchauffement (sécheresses, inondations, hausse du niveau des océans, entre autres).

Lors de ce mini-sommet « Climate Chance », cinq plénières permettront notamment d’aborder l’Accord de Paris, deux ans après sa signature, ou encore l’annonce du retrait des Etats-Unis de cet accord, et « une place particulière sera faite au contexte africain ».

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