L’Allemagne annonce un renforcement du soutien des Européens au G5 Sahel

La ministre allemande de la Défense, Ursula Von Der Leyen a assuré ce mardi à Bamako, à l’issue d’un entretien avec le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, que le soutien de la France et de l’Allemagne à la création par les pays du G5 Sahel d’une force anti-jihadiste conjointe va augmenter et bénéficier d’autres contributions européennes.

A sa sortie d’audience avec le chef d’Etat malien, Mme Von Der Leyen a assuré que «cette initiative franco-allemande va se renforcer et faire en sorte que d’autres pays européens nous rejoignent dans notre soutien au G5 Sahel».

La ministre allemande de la défense a également profité de son passage à Bamako, six jours après la mort de deux Casques bleus allemands dans un accident d’hélicoptère lors d’une mission d’observation des combats dans le nord du Mali entre groupes armés, pour rencontrer le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif.

Elle avait auparavant effectué une visite conjointe au Niger avec la ministre française des Armées, Florence Parly, qui achevait mardi une mini-tournée au Sahel, entamée au Tchad dimanche dernier.

La ministre française des Armées, avait pour sa part affirmé lundi à Niamey que la force des pays du G5 Sahel « trouvera la solution aux problèmes » des attaques djihadistes récurrentes dans la région et bénéficiera du soutien de l’opération française Barkhane.

« Nous sommes convaincus que c’est la force conjointe du G5 Sahel qui trouvera la solution aux problèmes (des attaques jihadistes) de la région », a-t-elle souligné, après une visite du nouveau Poste de commandement (PC) de la force que sont en train de mettre sur pied le Tchad, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie, dans une des plus grandes casernes de Niamey.

Ce projet de force conjointe initialement lancé en novembre 2015 a été réactivé en février à Bamako par les chefs d’états du Sahel, face à l’ampleur des violences jihadistes dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *