Londres-Incendie : L’Etat marocain prend en charge les frais de rapatriement des victimes marocaines

Le ministère marocain des Affaires étrangères a annoncé samedi dans un communiqué, qu’au moins six Marocains figurent parmi les victimes de l’incendie de la tour Grenfell à Londres.

Suite à cette identification, le roi Mohammed VI a donné des « instructions aux autorités marocaines compétentes pour prendre en charge les frais de rapatriement des dépouilles et apporter toute l’aide et l’appui nécessaires aux familles des victimes», des six ressortissants marocains décédés dans l’incendie meurtrier», souligne le texte.

Plus tôt, les services diplomatiques et consulaires du royaume à Londres ont annoncé que 7 victimes marocaines figuraient parmi les 30 personnes dont les décès ont été confirmés. Les mêmes sources disaient par ailleurs être sans nouvelles de nombreux membres de familles marocaines.

Samedi, la presse marocaine  se faisait l’écho du «récit déchirant du décès des El Wahaby», une famille de cinq membres, les parents et leurs trois enfants de 8, 15 et 21 ans.

Stuart Cundy, un haut responsable de la police de Londres, a indiqué samedi  lors d’une déclaration à la presse que « cinquante-huit personnes dont on nous a dit qu’elles étaient dans la tour Grenfell cette nuit-là sont portées disparues». «Et donc je dois tristement présumer qu’elles sont mortes», a poursuivi Stuart Cundy, indiquant que ce bilan pourrait encore «changer» et «augmenter».

L’incendie est survenu dans la nuit de mardi à mercredi dans un immeuble de logements sociaux de 120 appartements dans l’ouest de la capitale britannique, dans lequel habitaient près de 600 personnes.

S’exprimant à l’issue d’un service religieux organisé en hommage aux victimes dans une église proche de la tour, le maire de Londres Sadiq Khan a estimé dimanche que cet incendie, était un «accident évitable» causé par une série d’ «erreurs et de négligences».

Le bilan très lourd de l’incendie a notamment provoqué la colère des survivants et proches des victimes, qui accusent les autorités locales de ne pas avoir entendu les cris d’alerte concernant la sécurité du bâtiment parce qu’ils provenaient d’une population majoritairement modeste.

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