Somalie : une conférence internationale pour »construire un avenir plus prospère »

Une conférence internationale qui doit permettre d’établir un nouveau partenariat entre la communauté internationale et la Somalie, menacée par une nouvelle sécheresse et l’insurrection islamiste shebab, affiliée à Al-Qaïda, et se tient à Londres.

L’événement réunit une quarantaine de délégations et des institutions comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Ligue arabe, en présence du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, du ministre américain de la Défense James Mattis et de la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

A l’ouverture des travaux, la Première ministre britannique Theresa May a estimé qu’une « fenêtre d’opportunité cruciale » se présente pour la Somalie, un des pays les plus pauvres et instables du monde.

Selon Mme May cette conférence visait à « construire un avenir plus prospère, stable et sûr pour la population somalienne ». Car si rien n’est fait, le pays confronté au terrorisme et la famine, ainsi qu’à la piraterie dans l’océan Indien, présente un risque d' »instabilité pour l’ensemble du continent et du monde ».

Elle a exhorté la communauté internationale à soutenir les réformes qui seront menées par le nouveau président Mohamed Abduhalli Mohamed, afin que le peuple somalien puisse « construire un nouveau futur « .

Mohamed Abduhallia d’ailleurs ciblé « les trois grands ennemis de la Somalie : le terrorisme, la corruption et la pauvreté » et s’est engagé à prendre des mesures pour « libérer l’immense potentiel de la population » somalienne, afin de lui permettre de contribuer au développement du pays, et notamment les échanges commerciaux.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a annoncé qu’un nouveau plan de 900 millions de dollars (827 millions d’euros) serait mis en place d’ici la fin de l’année pour répondre à la situation humanitaire dans ce pays qui fait face à l’une des pires sècheresses de son histoire.

La dernière famine en Somalie, née en 2011 d’une grave sécheresse dans la Corne de l’Afrique et aggravée par le conflit et l’insurrection shebab, avait fait 260.000 morts.

La lutte contre les shebab est aujourd’hui pilotée par les 22.000 hommes de la force internationale de l’Union africaine Amisom, déployée en 2007.

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