Israël-USA: Le Maroc s’engage à soutenir les droits des Palestiniens sur Jérusalem-Est

Après l’engagement controversé du président américain Donald Trump de transférer de Tel-Aviv à Jérusalem le siège de l’ambassade des Etats-Unis en Israël, le Maroc s’est dit prêt à « coordonner » la défense de Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville sainte.

Le roi Mohammed VI se dit prêt à « coordonner avec les pays « frères et amis » la défense, par « tous les moyens juridiques, politiques et diplomatiques disponibles, du statut juridique d’Al Qods-Est (Jérusalem-Est) (…) comme étant une partie intégrante des territoires palestiniens occupés », dans un message adressé lundi au président palestinien, Mahmoud Abbas et cité par l’agence de presse officielle marocaine MAP.

Le souverain marocain, président du Comité Al-Qods, une organisation réunissant les soutiens de la cause palestinienne au sein du monde arabe, réaffirme qu’il ne « ménagera aucun effort pour la défense de cette ville sainte, le soutien de ses habitants et la préservation de leurs droits légitimes, garantis par le droit international ».

Selon le roi du Maroc, Israël « exploite » les déclarations américaines “pour poursuivre sa politique contre le peuple palestinien ».  Il exprime donc son « soutien total et constant » au président Abbas, afin de « mettre fin à l’occupation et d’établir l’Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Est pour capitale ».

La ville sainte est actuellement divisée entre une partie ouest, israélienne, et une partie Est palestinienne mais occupée et annexée par Israël qui considère l’ensemble de Jérusalem, y compris la partie orientale comme sa capitale indivisible. L’occupation et l’annexion sont considérées illégales par l’ONU.

Les Palestiniens, qui constituent environ un tiers de la population de la ville, veulent quant à eux, faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

Quelque 200.000 Israéliens se sont installés dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est.

Rompant avec la ligne traditionnellement suivie par les Etats-Unis, Donald Trump avait promis lors de sa campagne électorale de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade américaine, au grand dam des Palestiniens, des peuples musulmans et de la majeure partie de la communauté internationale.

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