Le Maroc aura bientôt son nouveau gouvernement

Les négociations pour la formation du nouveau gouvernement marocain, se sont accélérées mercredi, avec une nouvelle rencontre entre le Premier ministre désigné, Abdelilah Benkirane et le président d’un parti libéral, après trois mois de blocage.

Benkirane s’est entretenu à sa résidence de Rabat, ce mercredi en fin de matinée, avec le milliardaire Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral).

«Le Chef du gouvernement désigné nous a fait une offre. Nous allons en débattre avec notre partenaire, l’Union constitutionnelle (UC), et notre frère, Mohand Laenser, patron du Mouvement populaire (MP)», a déclaré à la presse Aziz Akhannouch, à la sortie de sa nouvelle rencontre avec le chef de l’exécutif à Rabat.

Il a assuré qu’il remettra «dans deux jours», sa réponse sur son offre à Benkirane, refusant toute fois de donner plus de détail aux journalistes.

Le roi Mohammed VI avait chargé Benkirane, secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), de former le nouveau gouvernement de coalition, après la victoire des islamistes (PJD) aux élections législatives du 7 octobre avec 125 sièges.

Mais les négociations buttaient depuis trois mois sur la participation au gouvernement du parti de l’Istiqlal (PI- parti historique de l’indépendance), allié du PJD, mais le chef du RNI, Akhannouch conditionnait la participation de sa formation par l’exclusion du PI de la future coalition.

La sortie hasardeuse du secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat sur la Mauritanie, a hypothéqué les chances de participation de sa formation au futur gouvernement et provoqué dans ses rangs des descensions après avoir mis les autorités marocaines dans l’embarras avec le voisin mauritanien. Le 24 décembre, Chabat avait déclaré au cours d’un meeting, que la Mauritanie « était une terre marocaine ».

Dans un communiqué diffusé mardi dernier, le PJD a évoqué l’ouverture d’une « nouvelle ère dans le jeu d’alliances politiques », entérinant à demi-mot, la mise à l’écart de l’Istiqlal de la prochaine coalition.

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