Le passeport unique africain pourrait booster le secteur aérien sur le continent

afrique-passeportL’entrée prochainement en vigueur du passeport unique africain, pourrait être très bénéfique pour le transport aérien sur le continent, qui connaitrait ainsi une hausse de 24%, d’après les résultats d’une enquête menée par Sabre Corporation, fournisseur des services de technologie liés aux voyages,

Au cours des 24 derniers mois, note l’agence, la moyenne des dépenses effectuées par les 23% d’Africains qui ont voyagé par avion sur le continent, est de 1149 dollars US, un chiffre qui pourrait passer à 1508 dollars US, avec l’entrée en vigueur du nouveau passeport africain.

«31% des 7000 personnes interrogées en Egypte, au Nigéria, en Afrique du sud et au Kenya, ont indiqué que les processus de visa constituent un frein à leurs projets de voyages par avion sur le continent », révèle l’enquête, qui indique donc que les conséquences économiques du cloisonnement des frontières sont assez importantes.

Et ce cloisonnement, déplore l’enquête, rend l’établissement et la gestion des relations commerciales entre les pays africains plus onéreux. En effet, « il est par exemple plus facile pour un Camerounais de partir au Moyen-Orient acheter des marchandises que de se rendre en Afrique du sud ou en Egypte.

Pour les Kenyans, dont la compagnie aérienne nationale ambitionne d’être leader en Afrique subsaharienne, la situation est plus préoccupante. Seuls les ressortissants de 3 pays africains (Malawi, Botswana et Zambie) peuvent y entrer sans visa et vice-versa », publie Sabre Corporation.

Outre la question des visas, Sabre Corporation estime dans le résultat de son enquête, que les coûts des voyages par avion, aussi sont des facteurs de frein pour la mobilité des citoyens sur le continent.

«Les compagnies aériennes et les pays africains devront améliorer un certain nombre de choses. 32% de personnes interrogées ont trouvé que les billets étaient trop chers. Une situation parfois liée aux taxes aéroportuaires qu’imposent des Etats qui se sont lourdement endettés pour construire des aéroports, et qui paient cher les frais de maintenance », note l’enquête.

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