Trente-sept personnes jugées vendredi en Angola pour tentative de coup d’Etat

unitaTrente-sept membres de la branche armée du principal parti d’opposition et ancienne rébellion de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), poursuivis, selon les médias angolais, pour association de malfaiteurs, devront comparaitre ce vendredi devant un tribunal de Luanda, selon l’acte d’accusation.

Selon l’agence de presse officielle Angop qui cite le procureur, les accusés ont tenté au petit matin du 31 janvier 2016, de lancer un assaut armé contre le palais présidentiel et d’occuper les locaux de la radio-télévision publique.

Toutefois, jusqu’à cette date, la tentative de coup d’Etat n’avait pas été rendue publique. Et selon le procureur, l’affaire n’a été révélée qu’à la veille du procès « afin d’éviter toute spéculation inutile et la panique dans la population ».

Il a par ailleurs indiqué qu’une vingtaine de personnes soupçonnées d’être mêlées à cette tentative sont encore recherchées par les services de police.

Mais l’Unita nie toutes ces accusations, ce jeudi lors d’une conférence de presse, le parti a exhorté le gouvernement à « traiter sérieusement cette question de coup d’Etat ».

Selon le chef du groupe parlementaire du parti, Adalberto da Costa Junior ce n’était « pas la première fois » que les autorités angolaises « utilisaient ce type d’accusations pour dénigrer l’opposition ».

Fin mars, 17 opposants avaient été condamnés à des peines de deux à huit ans de prison pour « tentative de rébellion », avant d’être finalement amnistiés.

Au pouvoir depuis 1979, le président angolais José Eduardo Dos Santos, 74 ans, est le chef du parti majoritaire, le Mouvement révolutionnaire pour l’Angola (MPLA). Alors que l’élection présidentielle est prévue à l’été 2017, il a annoncé sa retraite politique pour 2018.

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