L’Algérie dément la remise en cause de l’accord de l’OPEP sur le gel de la production

nour-bouLe ministre algérien de l’Energie, Noureddine Boutarfa a démenti les informations faisant état de la remise en cause par des membres de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) de l’accord conclu le 28 septembre dernier à Alger, sur le gel de la production du pétrole.

Cet accord avait institué la production de brut à une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour pour stabiliser les prix sur le marché mondial.

« Il n’y a pas de retour sur l’accord d’Alger. Aujourd’hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d’Alger, est en train d’y travailler, et l’accord d’Alger n’a pas été remis en cause », a martelé Boutarfa en marge de la cérémonie de signature d’un contrat entre les groupes algérien Sonatrach et chinois CPECC, visant la réhabilitation de la raffinerie d’Alger.

Des informations avaient mentionné des tensions qui ont éclaté entre Saoudiens et Iraniens au cours d’une rencontre technique la semaine dernière en Autriche. Ryad a alors, menacé d’augmenter fortement sa production pour faire baisser les cours si Téhéran refusait de plafonner sa production.

Une tension qui n’a d’ailleurs pas tardé à parvenir aux marchés pétroliers, déjà extrêmement attentifs aux moindres gestes et faits du cartel, car le contrat de décembre sur le brut léger américain (WTI) a perdu 59 cents, soit 1,32%, à 44,07 dollars le baril et le Brent a cédé 77 cents (-1,66%) à 45,58 dollars. Sur la semaine, le brut léger a perdu 9,3% et le Brent 8,2%, leur plus mauvaise performance hebdomadaire depuis janvier.

Revenant sur les missions et réalisations de ce comité technique de haut niveau, Boutarfa a expliqué que ledit comité « a déjà réglé pas mal d’éléments techniques » et proposé, entre autres, que la durée de l’accord soit d’une année à partir de janvier 2017, avec une éventuelle révision au bout de six mois.

Le ministre algérien a suggéré d’attendre la prochaine réunion de l’OPEP, programmée pour le 28 novembre à Vienne, où les quotas de chaque pays seront arrêtés et réduits « en fonction de son volume de production actuel ».

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