Afrique: Les investisseurs privés sollicités pour combler le déficit en infrastructures

abidjanLa première édition de la semaine du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), s’est achevée mercredi, appelant les gouvernements africains à adopter des politiques et des réformes à même d’attirer les investisseurs privés pour combler le déficit en infrastructures.

« Le secteur privé a été identifié comme un partenaire clé dans la lutte contre l’énorme déficit d’infrastructure du continent estimé à plus de 95 milliards de dollars par an », indique un communiqué de la Banque Africaine de Développement (BAD) publié mercredi, à l’issue de cette rencontre de cinq jours.

Les participants ont également insisté sur le respecte des nouvelles normes en vigueur dans ce domaine, afin de disposer d’infrastructures de qualité.

A cet effet, les participants au PIDA ont recommandé à la commission de l’Union africaine de collaborer avec les communautés économiques régionales afin d’harmoniser les normes dans la conception et la mise en œuvre de tous les projets d’infrastructures routières.

Au cours de la dernière décennie, la BAD qui a réitéré son soutien aux dirigeants africains, a investi directement plus de 30 milliards de dollars en infrastructures, soit plus de 50% des prêts octroyés par cette Banque.

Le PIDA est une initiative conjointe de la BAD, de la Commission de l’Union africaine (CUA) et du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). Il vise à promouvoir l’intégration économique régionale en comblant le déficit dans le domaine des infrastructures en Afrique, un déficit qui handicape la compétitivité du continent sur le marché mondial.

La semaine du PIDA s’est ouverte, vendredi dernier, et était placée sous le thème « Accélérer l’infrastructure mise en œuvre pour l’intégration de l’Afrique ». Environ 150 participants, y compris les commissaires de l’infrastructure de l’Union africaine, des experts des institutions de développement, les communautés économiques régionales, les Nations Unies et le secteur privé, ont pris part à cette rencontre.

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